POWER-UP !
Compagnie Labkine – Valeria Giuga
Dans la performance dansée participative pour trois danseurs et un groupe d’amateurs POWER-UP !, Valeria Giuga ré-invente les différentes matières chorégraphiques que comporte LA MACHINE en les confrontant, à travers un processus de re-création, de réagencement, de répétition et d’accumulation.
Elle réactive et fait dialoguer des écritures, à la manière d’un kaléidoscope, pour proposer une écriture originale.
Aux côtés des trois danseurs de la compagnie, un groupe constitué d’étudiants de l’École d’art de Belfort et des élèves du Conservatoire à rayonnement départemental de Belfort Henri Dutilleux ont été invité à entrer dans la danse pour démultiplier le geste par contamination, reconstruire l’espace et ouvrir de nouvelles perspectives.
VALERIA GIUGA
Valeria Giuga est formée à la danse classique et moderne au Centre régional de la danse de Naples, puis participe au cours de perfectionnement de la compagnie Aterballetto en Italie.
En 2004, elle suit la formation ex.e.r.ce au Centre chorégraphique national de Montpellier dirigé par Mathilde Monnier. Elle est interprète de Benoît Bradel, David Wampach, Sylvain Prunenec et David Rolland… et assistante à la chorégraphie de ces deux derniers.
En 2015, elle est diplômée en notation du mouvement Laban au Conservatoire national supérieur de danse et musique de Paris. Depuis, elle mène à la fois des travaux d’écriture de partition et de remontage d’oeuvre, et anime des ateliers de cinétographie Laban et de symbolisation du mouvement. Elle collabore avec la compagnie Labkine de Noëlle Simonet depuis 2015, y développant des projets de création chorégraphique en relation avec le répertoire des pièces notées en cinétographie Laban. Elle crée une série de performances Has Been (2016) qui interroge la question de la désuétude des esthétiques à partir d’oeuvres du XXème siècle.
En 2017, elle monte la pièce She was dancing, composée à partir de la partition notée du solo de La Mère d’Isadora Duncan et du portrait de la chorégraphe qu’a écrit l’auteur américaine Gertrude Stein.
En 2018, elle obtient la bourse d’aide à l’écriture chorégraphique de la Fondation Beaumarchais-SACD pour sa création 2019 ZOO co-écrite avec l’auteur Anne-James Chaton.
En 2020, elle crée la pièce ROCKSTAR et l’installation LA MACHINE.
Elle poursuit enfin, en 2021, sa série de performances pour les lieux non-dédiés « HAS BEEN » avec la création du solo « FAUNE FAUNE FAUNE » (création pour le Musée de l’Orangerie/Orsay de Paris), variation autour de trois versions de l’œuvre patrimoniale « L’Après-midi d’un faune ».
Valeria Giuga est artiste associée à VIADANSE.